samedi 5 novembre 2011

Un employé du Sun entendu par la police britannique

James Murdoch, le fils du magnat Murdoch, propriétaire de News of the World.
Un employé du journal britannique The Sun, propriété du groupe Murdoch, a été entendu par la police dans le cadre de l'enquête sur les écoutes téléphoniques. Le groupe a annoncé que son plan d'indemnisation des victimes de ces écoutes était opérationnel.


Jamie Pyatt travaille pour le tabloïd depuis une vingtaine d'années. Il a été relâché samedi, après le versement d'une caution. C'est la première fois qu'un employé du Sun, un tabloïd britannique, est arrêté dans ce cadre. Jusqu'ici, seuls des employés du News of the world, le plus gros tirage de la presse britannique avec environ 2,8 millions d'exemplaires, avaient été mis en cause.


La police a interrogé l'employé du Sun au sujet de pots-de-vin qui auraient été versés à la police afin d'obtenir des informations. James Murdoch, le patron de News International -qui détient le Sun et feu News of the World- sera de nouveau interrogé, jeudi, par les parlementaires britanniques qui enquêtent sur l'affaire.

Curieusement, 5 jours avant cette convocation, News International a annoncé que son plan d'indemnisation des victimes était désormais opérationnel. Une "alternative rapide et économique" dixit leur communiqué, afin d'éviter des poursuites judiciaires, le groupe de presse ne s'en cache pas. News International avait annoncé la mise en place de ce plan dès avril dernier.


Eviter les poursuites
Pas sûr que cette technique fonctionne, tant le nombre de victimes des écoutes illégales est important. On les estimait à 3 000 mais le chiffre a finalement été revu par la police. Ils sont près de 5.800 à avoir été placés sur écoute par le tabloïd News of the World. Parmi les victimes, des hommes politiques, des membres de la famille royale britannique, des artistes et de simples citoyens qui faisaient l'actualité.


Le dernier numéro de News of the World, en juillet 2011.
En juillet dernier, la police avait révélé que  News of the World avait placé illégalement sur écoute ces 5800 personnes. Le journal se serait entendu avec des membres de la police pour obtenir ses mises sur écoute. Depuis cette révélation, l'enquête se poursuit. C'est l'un des pires scandales qu'ait connu la presse britannique. Il avait signé la fin du News of the World.

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