samedi 5 novembre 2011

Les vices du Cloud

La Commission Nationale Informatique et Libertés mène jusqu’au 17 novembre un débat sur le Cloud. L’ensemble des professionnels ayant recours à ce service est donc appelé à discuter des problématiques de sécurité induites par ce nouvel outil. Mais au fait: qu’est-ce que le Cloud et pourquoi inquiète-t-il ?


Externaliser l’hébergement de ses données

Le principe du Cloud repose sur une idée simple : héberger ses données informatiques sur des serveurs distants connectés entre eux, alors qu’elles étaient jusqu’ici traditionnellement hébergées sur des serveurs locaux ou sur les ordinateurs des utilisateurs.

L’intérêt ? Les entreprises et les particuliers se débarrassent de la gestion de leurs serveurs, parfois lourde techniquement, ce qui représente à le fois un gain de temps et d’argent, le coût étant relativement peu élevé par rapport à un hébergement sur un serveur classique. Selon la CNIL, le Cloud computing représenterait ainsi un marché de 6 milliards d’euros en Europe, avec une croissance annuelle de l’ordre de 20%.

Des risques pour la sécurité ?

Si jamais le Cloud est hors service, les utilisateurs n’ont alors plus aucune possibilité d’accéder à leurs données et se retrouvent complètement paralysés. Un peu comme si vous aviez confié votre trousseau de clefs au voisin, et que ce dernier l’aurait malencontreusement laissé tomber dans le caniveau. En avril, par exemple, le cloud d’Amazon EC2 était tombé en panne, entraînant la perte définitive de données dans une quantité inconnue et empêchant certains sites comme Foursquare de fonctionner.

Les entreprises offrant ce type de service sont au courant de ces préoccupations et tentent d’assurer leur sécurité. Reste que l’utilisation d’un intermédiaire entre l’entreprise et ses propres données augmente nécessairement les complications en cas de pépin.

A noter que le même type de débat poursuit l’utilisation de la carte bancaire en ligne. Ce qui n’empêche pas ce moyen de paiement d’être largement utilisé aujourd’hui.

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